En ce moment, la Biennale d’art contemporain de Venise accueille Ai-Da une artiste un peu particulière : Ai-Da, un robot humanoïde, imaginé par le marchand d’art Aidan Meller et créé par des chercheurs de l’Université d’Oxford.
Son nom fait référence à Ada Lovelace, une mathématicienne anglaise qui fut une des pionnières de l’informatique.
Les caméras de ses yeux captent les images de son environnement et l’intelligence artificielle dont elle est dotée traduit sa vision en peinture qu’elle exécute avec son bras bionique. Selon les algorithmes utilisés, Ai-Da peut réaliser des portraits selon des modèles ou des personnes qui posent pour elle. Récemment elle a ainsi fait le portrait de la reine d’Angleterre pour son jubilé.
D’autres algorithmes des poèmes. L’an dernier par exemple, ses concepteurs ont chargé dans sa mémoire la totalité du texte de la Divine comédie de Dante. Puis, pour célébrer le 700e anniversaire de la mort de l’illustre poète italien, ils ont activer son intelligence artificielle pour lui faire composer poèmes inspiré sde l’œuvre du maître. Le résultat a été bluffant, lorsqu’Ai-Da a récité elle-même ses poèmes, il était difficile d’y voir l’œuvre d’un robot.
À Venise, les œuvres d’Ai-Da regroupées sous le thème actuel du métavers mais dans l’esprit de Dante, sont visibles jusqu’à fin juillet au Concilio Europeo Dell’Arte.
Dans une mise en scène ultra-moderne, l’hologramme d’Ai-Da accueille les visiteurs au Concilio Europeo Dell’Arte. Ceux-ci traversent ensuite une installation faite de fleurs imprimées en 3D à partir des croquis d’Ai-Da, une allégorie du Purgatoire de Dante qui ouvre sur une vision du Léthé, le fleuve qui traverse une plaine des enfers.
Pour illustrer les capacités créatives d’Ai-da et de ses algorithmes, l’exposition comprend aussi plusieurs œuvres d’art sculpturales, dont la plus grande est une œuvre intitulée Immortal Riddle. La sculpture mêle les considérations égyptiennes antiques de l’au-delà et notre obsession actuelle d’utiliser la biotechnologie pour atteindre l’immortalité. Elle apparaît sous une forme sculpturale à trois pattes robotiques – un clin d’œil au Sphinx énigmatique de Sophocle. Dans cette œuvre, à travers son anatomie étrange, Ai-Da nous encourage à nous demander si un monde biologiquement et mécaniquement modifié est quelque chose que nous voulons vraiment.
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