Seaplane Hong Kong, une startup chinoise vient d’annoncer le lancement pour la fin de l’année 2021 d’un service de taxi qui desservira le quartier “Central”, le cœur effervescent du territoire, le quartier d’affaires de Kwun Tong et Tseung Kwan O, l’une des nouvelles villes de la mégalopole, construite principalement sur des terres récupérées dans la moitié nord de Junk Bay. Le service sera complété par un réseau d’hydravions légers avant d’être étendu à l’ensemble de la Grande Baie de Hong Kong.
Ce petit territoire fortement urbanisé, peuplé de 70 millions d’habitants, davantage que la France, est en passe de devenir la première région économique de Chine. Les transports y sont donc un enjeu important pour les milieux d’affaires, locaux et internationaux. Les durées de trajets par drone entre les points névralgiques de Hong Kong seront de 5 à 10 minutes quand il faut plus d’une heure en voiture aujourd’hui.
Selon Stephen Cheung, le créateur de Seaplane Hong Kong, un pilote restera à bord de chaque drone pour la première phase d’exploitation mais, par la suite, les appareils devraient ne plus nécessiter de personnel et devenir totalement autonomes.
Hong Kong préfigure la mobilité urbaine de demain dans les grandes agglomérations de la planète. On estime que le trafic de passagers sur les engins volants légers va croître à un rythme annuel de l’ordre de 30% dans les années à venir. Selon une étude de marché de Morgan Stanley, les taxis volants ne seront bientôt plus du domaine de la science-fiction. La rapidité des évolutions techniques dans le domaine est telle que les engins volants, électriques et autonomes, pourraient représenter un marché de 1500 milliards à l’horizon 2040.
